Le wokisme : un progrès ?

La notion de progrès est au coeur de notre civilisation. Bien souvent, l’occident, certain de sa supériorité sur d’autres cultures, a eu des visées universalistes et a considéré que son rôle était de diffuser ses valeurs et ses conceptions morales. De nos jours, une philosophie politique, appelée « wokisme » par ses détracteurs, s’attache à défendre les droits des groupes minoritaires.
Portée par des courants universitaires comme la « critical race theory » elle vise à promouvoir la justice contre les discriminations de toutes sortes. Cette vision soulève cependant bien des interrogations. Faut-il définir des garde-fous ? Cette course effrénée du progressisme ne risque-t-elle pas de se retourner contre ses plus fervents défenseurs ?

Intervenants :

• Geoffroy de Vries est avocat spécialisé en droit des affaires. Il intervient régulièrement dans le débat public et a créé en 2013 l’Institut Famille & République au service du droit des personnes et de la famille. Il est l’auteur du livre Le hold-up des mots ; Redonner aux mots leur vrai sens (L’Archipel, 2021).

• Pierre Valentin est étudiant en master science politique à l'université Paris-2 Panthéon-Assas et diplômé en philosophie et politique de l'université d’Exeter (Royaume-Uni).

• Joëlle Deviras, journaliste pour Nice-Matin depuis l’année 2000. Elle travaille notamment pour ’édition de Monaco depuis dix-sept ans. Titulaire d’une maîtrise d’histoire de l’art et d’un DEA de philosophie, elle est l’auteur de « Albert II Prince de coeur » et « Monaco remarquable » (éditions Gilletta).