Publié le 5 octobre 2021

Fratelli Tutti, le spectacle


Le Service de la culture du diocèse de Monaco propose, le vendredi 29 octobre à 18h30 au théâtre des Variétés, un spectacle autour de l'encyclique Fratelli Tutti, avec Juliette Degenne et Bernard Lanneau. Découverte !


L'origine, je dirais qu'elle s'inscrit dans une tradition parce que Pascal Vitello m'avait demandé, l'année dernière, déjà ce style d'exercice pour une lecture de l'encyclique "Laudato sì", que l'on a faite l'année dernière, donc il y a un an, vraiment à peu près jour pour jour.
À nouveau, on est dans ce phénomène de présentation qui est très efficace parce qu'il y aura des chœurs d'enfants, des projections de photos de Yann Arthus-Bertrand, je crois, et d'autres documents sur les pays en voie de développement, sur les migrants, sur toutes sortes de phénomènes  qui sont problématiques aujourd'hui.


Le texte, c'est vraiment uniquement l'encyclique du pape François sur "Fratelli Tutti", sur la fraternité. Et ce qu'il a fallu faire surtout, c'est que comme Pascal Vitiello ne voulait pas que le spectacle soit trop long dans la mesure où il y aura des interventions musicales à chaque chapitre de l'encyclique qui en compte huit.
Il y aura une intervention de chœur d'enfants de l'Académie musicale de Monaco, qui participe souvent au spectacle de l'opéra.
Et donc, il y aura en gros 20 à 30 minutes de chants. Bon, espacés, bien évidemment. Et nous, il a fallu qu'on garde à peu près 40 minutes de texte de l'encyclique.
Donc il a fallu adapter les choses en essayant de garder une cohérence et de faire parvenir effectivement les pensées et l'essentiel des pensées.


D'une part, c'est un texte qui est d'une actualité brûlante. Pour le coup, parce qu'il  aborde la problématique de tout ce que nous vivons, nous en tout cas en France et partout en Europe, au bout du compte par rapport aux problèmes d'immigration. Donc il est vraiment d'actualité.
En plus, je trouve qu'il est extrêmement "révolutionnaire", entre guillemets, parce que il va très loin en tout cas sur l'acceptation des migrants, par exemple, sur l'égoïsme des nations. Ce qui est très beau.
Moi, ce qui m'a touché, c'est quand il parle que, par exemple, l'ONU n'est pas une somme de nations, mais est une grande famille de nations et que c'est en fait la famille de l'Humanité.
J'essaie de restituer les mots et la pensée le plus clairement possible pour qu'elle parvienne effectivement de la manière la plus limpide, parce que c'est très clair, très précis et c'est toujours le but d'une représentation théâtrale et d'une lecture spectacle, c'est-à-dire vraiment de restituer la pensée à travers les mots. Que ce ne soit pas seulement une restitution un peu respectueuse et quelquefois un peu ennuyeuse d'une lecture quand même très dense.
Donc essayer de la faire parvenir le plus simplement et le plus  quotidiennement possible, ce qui n'est pas facile.

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