Je suis venu non pas pour être servi mais pour servir
Une grande partie de notre société actuelle se trouve souvent confrontée aux conséquences négatives, sur le plan de vue humain, du phénomène de la mondialisation.
La recherche du profit, du bien-être personnel, du carriérisme aveugle ou de tout autre comportement égoïste, rejettent au second plan les valeurs chrétiennes et humaines laissant peu de place à celles que nous avons reçues par l'éducation chrétienne de nos parents et celles de l'Evangile notamment en matière d'amour et de solidarité ; il est vrai que durant cette période de pandémie - qui a nécessité de la part de chacun de nous, riche ou pauvre, de consentir à de nombreux efforts, on a pu se rendre compte que beaucoup de personnes habituées à un certain confort de vie ont découvert les dures réalités des sacrifices auxquels elles n'étaient pas habituées.
Pour nous Chrétiens, si nous voulons agir en actes et en vérité, la visite des malades, des personnes qui vivent dans la solitude ou abandonnées à leur propre sort, est un geste essentiel, tout particulièrement en ces temps difficiles.
Je voudrais souligner combien il est important de pouvoir donner de sa personne pour rendre un sens à l'amour de notre prochain dans une époque où la solidarité est remplacée par l'égoïsme ; c'est non seulement une grande joie mais une grâce reçue du Seigneur qui nous a déjà fait celle de la Foi.
Jésus ne nous a t'il pas dit "Je suis venu non pas pour être servi mais pour servir" ? (Mt 20,28)
Je rencontre régulièrement des personnes âgées, seules et handicapées qui mettent toute leur espérance et leur confiance dans l'amour du Christ afin de surmonter leurs épreuves quotidiennes ; c'est là que nous éprouvons la joie de donner de sa personne car "donner c'est recevoir".
L'amour de son prochain prend tout son sens dans l'attention à son égard : apprendre à écouter, à se mettre à la place de la personne qui souffre moralement ou physiquement, un simple sourire, faire ressentir notre présence même dans le silence, suffit à rendre espoir et donner du bonheur.
Je vous invite, dans ce carde de la visite aux malades, de découvrir et de partager cet amour fraternel à l'égard de notre prochain. Pour ce faire, n'hésitez pas à me contacter auprès du Sanctuaire Saint Joseph de Beausoleil si vous ressentez cet appel à servir les plus fragiles.
"Nu, et vous m'avez vêtu ; malade, et vous m'avez visité ; j'étais en prison et vous êtes venus me visiter.... Je vous le dit en vérité, autant de fois que vous l'avez fait à l'un de ces petits qui sont mes frères, c'est à Moi que vous l'avez fait" (Mt 25, 36-40)
Gilbert LUPI