Ordination diaconale
Publié le 10 avril 2025

Ordination diaconale

Ordination diaconale 
de Simon ARDISS 

Dimanche 27 avril 2025 – 16h Cathédrale 
Ouvert à tous 

 

Présentation 

Né en 1971, marié en 1997 avec Maria (décédée de maladie en mai 2023). Père de trois enfants, Michael (1999), Sebastian (2001) et Nicholas (2005). La majeure partie de sa vie active, il a été entrepreneur dans le secteur agroalimentaire. En 2013, après obtention d’un MBA, il s’occupe de « Gouvernance », il aide les sociétés et organismes à mieux structurer leur conseil d’administration. Paroissien de l’église Saint-Charles, il en est un des marguillers. Accompagnateur au Service de l’Initiation Chrétienne des Adultes, membre du Conseil Pastoral Diocésain, il fait partie des Équipes Notre-Dame. Il est aussi conseiller spirituel d’une équipe EDC (entrepreneurs et dirigeants chrétiens), chevalier de l’Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem et membre de la Société Saint-Vincent-de-Paul.

 

L’ordination

Dans l'Église catholique, le sacrement de l’ordre (ou ordination) est un des sept sacrements. « Les sacrements sont des signes sensibles et efficaces de la grâce, institués par le Christ et confiés à l’Église, par lesquels nous est donnée la vie divine » (Catéchisme de l’Église catholique). Il comprend trois degrés : l’épiscopat (l’évêque est ordonné pour exercer la plénitude du sacerdoce), le presbytérat (les prêtres sont ordonnés pour être coopérateurs des évêques) et le diaconat (les diacres sont ordonnés en vue du service).

 

L’ordination diaconale

Les diacres sont ordonnés en vue du service. Au cours de la liturgie d’ordination, seul l’évêque impose les mains, signifiant ainsi que le diacre lui est spécialement attaché dans les tâches de sa diaconie. Sacramentellement configuré au Christ serviteur, le diacre a pour  mission principale le service, dans trois domaines essentiels. Le service de la Parole : il peut proclamer l'Évangile et prêcher lors des messes ; il participe à l'enseignement de la foi, notamment dans la catéchèse et la formation des fidèles. Le service de la liturgie : il assiste le prêtre ou l'évêque lors de la messe (il prépare l'autel, donne la communion ; il peut administrer certains sacrements : baptême et mariage ; il préside des funérailles, — mais sans célébrer la messe bien sûr !). Le service de la charité : il est souvent impliqué dans des œuvres sociales (aide aux pauvres, visites aux malades et aux prisonniers, accompagnement des personnes en difficulté) ; il joue un rôle de pont entre l'Église et le monde, en témoignant de l'Évangile par son engagement concret dans la société.

À la demande du Concile Vatican II, l’Église a rétabli le diaconat comme un ordre permanent. L’ordination diaconale peut alors être conférée à des hommes célibataires ou mariés qui demeureront diacres (on les appelle « diacres permanents »). Le diocèse de Monaco comporte actuellement en son sein trois diacres permanents. Quel que soit son statut (en vue du sacerdoce ou permanent), le diacre assume les mêmes charges et, à travers elles, rend présent le Christ qui « n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie ».

Au jour de son ordination diaconale, le candidat non marié ou veuf s’engage au célibat, « en vue du Royaume des Cieux ». Il s’engage également à assurer quotidiennement la prière de l’Église (le bréviaire) et à célébrer dignement les mystères divins selon le droit de l’Église. Enfin, en remettant ses mains entre celles de son évêque, il lui promet obéissance ainsi qu’à ses successeurs. Par son ordination, le diacre est « incardiné » dans le diocèse auquel il appartient désormais. Il est alors juridiquement rattaché à l’Église particulière. L’incardination dans le diocèse est l’expression juridique de la « communion » d’un clerc avec son évêque, dans l’Église particulière qu’il est appelé à servir.