Publié le 5 octobre 2021

Thérèse de Lisieux


Le mois d'octobre débute par sa fête. Partons à la rencontre de la "petite" Thérèse, immense pourtant par son expérience mystique !


Bienvenue à la découverte de la sainte du mois d'octobre.
L’Église vénère des milliers et des milliers de saints. Cependant, parmi eux, seulement 36 d'entre eux, comprenant quatre femmes, portent le titre de « Docteur ». Ils sont reconnus comme les plus sages de toute l'histoire de l'Église, ayant professé une saine doctrine.
« La sagesse de Dieu est une folie aux yeux des hommes », nous dit saint Paul. Un « docteur », en ce sens là, est celui qui a indiqué aux croyants une nouvelle voie pour suivre Jésus et pour vivre comme lui.

En 1997, le pape Jean-Paul II a donc proclamé « docteur de l'Église », une jeune fille morte juste un siècle avant, à l'âge de 24 ans. Marie-Françoise Thérèse Martin, en religion Sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte Face, connue sous les appellations de sainte Thérèse de Lisieux, sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus ou encore plus simplement, la petite Thérèse, fêtée le 1er octobre.
Elle emploie seulement 24 ans, toute sa vie, pour devenir une des plus grandes mystiques du monde.
- Mais quel est son caractère extraordinaire ?
- Quelle est sa modernité ?
Elle a vécu avec un abandon complet dans l'amour de Dieu, la normalité, la banalité, aussi les manques de foi que chacun de nous vit dans sa propre vie. Son simple journal de bord, écrit par obéissance, est publié peu de temps après sa mort et diffusé à plus de 500 millions d'exemplaires.
Thérèse y raconte ses doutes, ses espoirs, ses craintes, sa foi, son amour pour le « bon Dieu » comme elle l'appelle toujours. C'est le chemin, c'est la petite voie qui indique à notre époque, cynique et vide, la possibilité d'aimer et de se découvrir aimé par Dieu. Voilà toute sa grandeur !

Sur son lit de mort, en agonie à cause de la tuberculose, Thérèse disait : « ma mission va commencer. Ma mission de faire aimer le bon Dieu comme je l'aime ; de donner ma petite voie aux âmes. Et si le bon Dieu exauce mes désirs, je veux passer mon Ciel à faire du bien sur la terre ».
Cette promesse a développé une énorme dévotion partout dans le monde. Elle est une sainte tellement contemporaine que nous connaissons son visage par des dizaines et des dizaines de photographies. Les yeux brillants, sourire vif, expression ironique, elle est la Patronne secondaire de la France, mais aussi Patronne des missions et des missionnaires, alors qu'elle n'a presque jamais quitté sa ville de Lisieux. Son amour et son message sont pourtant arrivés aux frontières du monde. Nous trouvons ainsi chez nous, devant l'hôtel Beau-Rivage, au numéro 107 de la Promenade des Anglais à Nice, une pierre commémorative qui nous rappelle son passage dans cette ville et donc aussi dans la gare de Monaco. Ce fut l'unique grand voyage de sa vie, le pèlerinage à Rome en 1887, pour demander au pape la permission de devenir religieuse, malgré son âge très jeune.

Prions donc : « Dieu, qui ouvre ton Royaume aux petits et aux humbles, donne-nous de marcher avec confiance sur les pas de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, pour obtenir ainsi la révélation de ta gloire. Amen ». Sainte Thérèse, priez pour nous.

Merci et au revoir au mois prochain avec Saint Martin de Tours.

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