XVème festival international du film catholique
Rome, le 16 février 2024 – La XVe édition du Festival International du Film Catholique « Mirabile Dictu » (https://www.mirabiledictu-icff.com) s'est terminée hier soir avec la cérémonie de remise des prix au Palazzo Cardinal Cesi.
Conçu en 2010 par la réalisatrice et productrice Liana Marabini pour donner un espace aux producteurs et réalisateurs de films, documentaires, docu-fictions, séries télévisées, courts métrages et programmes promouvant des valeurs morales universelles et des modèles positifs, le Festival est né sous le Haut Patronage du Conseil Pontifical de la Culture, aujourd'hui Dicastère de la Culture et de l'Éducation, représenté à la cérémonie par le sous-secrétaire Père Antonio Spadaro S.J..
Plus de 2000 œuvres ont été nominées cette année, parmi lesquelles ont été sélectionnés les films finalistes, provenant de neuf pays différents : Philippines, France, Inde, Italie, Argentine, Chine, Pologne, Espagne et États-Unis.
Le Prix du meilleur film a été attribué à « La sirvienta » de Pablo Moreno (Espagne) ; Prix de la meilleure mise en scène ex aequo, pour la première fois dans l'histoire du Festival, à Eddie McClintock pour « Miracle at Manchester » (États-Unis) et à Jan Sobierajski pour « Called » (Pologne) ; meilleur court métrage « Zatti, hermano nuestro » de Don Ricardo Campoli (Argentine) ; meilleur documentaire « Arma Christi : une chronique de la dissidence » de Victoria Darves-Bornoz (France).
Le Prix de la Fondation Capax Dei a été décerné à « Nouvelle création amoureuse » de Huayu Yang (Chine).
Aux gagnants décernés par le jury international - présidé par la princesse et actrice Maria Pia Ruspoli (Italie), et composé du distributeur et producteur Norbert Blecha (Autriche), des journalistes Luca Caruso (Vatican) et Wlodzimierz Redzioch (Pologne), et l'acteur Rupert Wynne-James (Royaume-Uni) – a reçu le Poisson d'Argent, inspiré du premier symbole chrétien. La cérémonie de remise des prix a été animée par le journaliste Armando Torno de “Corriere de la Sera”.
Meilleur court métrage
« Zatti, hermano nuestro » de Don Ricardo Campoli (Argentine)
Nous sommes en 1941 et les nouvelles qui arrivent à l'hôpital San José de Viedma, en Patagonie, ne sont pas bonnes du tout. L'ordre est en effet d'évacuer immédiatement le bâtiment, qui sera démoli, et de transférer les patients, médecins et infirmières vers un nouveau lieu, plus éloigné de la ville. Les espoirs de sauver l'hôpital reposent tous sur le salésien coadjuteur Artemide Zatti, véritable âme du lieu. Le film ne propose qu'un bref épisode de sa vie, mais il en dit long sur la manière d'être chrétien de ce fils de Don Bosco, proclamé saint par le pape François le 9 octobre 2022.
Les autres courts métrages finalistes étaient : « Arrivederci Paris » de Luis Salvatore Bellanti (France) et « Hatid (Send off) » de Rosswil H. Hilario (Philippines).
Meilleur documentaire
« Arma Christi : une chronique de la dissidence » de Victoria Darves-Bornoz (France).
C'est un film sur les chrétiens en Ukraine en temps de guerre. Il présente également l'histoire singulière du grand artiste contemporain Banksy, qui a voyagé dans le pays pendant la guerre et a peint onze chefs-d'œuvre sur les murs d'autant d'édifices bombardés. Une épiphanie de beauté au milieu d’une grande dévastation.
Les autres documentaires finalistes étaient : « Follow that Bishop » de Sean-Patrick Lovett et Antonio Olivié (Espagne), et « New Creation in Love » de Huayu Yang (Chine).
Meilleur réalisateur
Prix ex aequo à Eddie McClintock pour « Miracle at Manchester » (USA) et Jan Sobierajski pour « Called » (Pologne)
- Eddie McClintock pour « Miracle at Manchester » (USA)Il s’agit d’une histoire vraie. Une communauté scolaire se rassemble pour tenter de sauver un adolescent d'une forme agressive de cancer du cerveau. Deux semaines après que l'ensemble du lycée catholique – 1 700 élèves et membres du personnel – ait prononcé une prière pour ce garçon, sa tumeur a disparu. Durant l'épreuve de la maladie, son père perd la foi, mais parvient finalement à la renouveler. Une histoire d'espoir adaptée à tous les âges, qui parle du pouvoir de la prière et réchauffe le cœur.
Jan Sobierajski pour « Called » (Pologne)
« Appelé » raconte la rencontre entre un prêtre catholique qui se rend en visite pastorale chez une famille aisée, au cours de laquelle a lieu un fort échange d'opinions. Les thèmes s'articulent autour de sept services principaux confiés aux prêtres : le sacrement de l'Eucharistie, celui de la réconciliation, le baptême, la prédication de la Parole de Dieu, les prières de guérison, l'exorcisme et l'accompagnement du mourant. Le prêtre raconte des histoires insolites mais vraies de laïcs convertis par le ministère sacerdotal. C'est l'histoire de l'expérience réelle de sept personnes, dont la vie a été radicalement transformée grâce au témoignage et aux œuvres des prêtres.
Les autres réalisateurs finalistes étaient : Snehashish Das pour « Suka Bhaira Sholay » (Inde) et Chris Vickers-Rynecki pour « A Bad Choice » (États-Unis).
Meilleur film
« La sirvienta » de Pablo Moreno (Espagne)
Vicenta María a vécu il y a près de 200 ans. Dès son plus jeune âge, elle a ressenti l'appel à protéger les autres femmes de son temps, qui n'avaient pas les mêmes opportunités et essayaient d'émigrer de leurs villages vers les grandes villes, souvent avec peu de chance.
Lera, une employée de maison qui a fui l'Ukraine, vient d'être arrêtée pour vol. En prison, elle rencontre Julia et Mihaela, deux prostituées, à qui elle raconte l'histoire de la femme qui a changé sa vie. La décision d’une seule femme peut-elle changer le cours de l’histoire pour des milliers d’autres ? Basé sur l'histoire vraie d'une femme qui a défié son monde pour changer le nôtre.
Les autres films finalistes étaient : « Saint Michel : rencontrez l'Ange » de Wincenti Podbinski et Don Przemysław Krakowczyk (Pologne) et « Le message de Lourdes » de Stefano Mazzeo (États-Unis).
Prix de la Fondation Capax Dei à « Nouvelle création amoureuse » de Huayu Yang (Chine)
Aslan et Krissy sont tous deux de jeunes Mongols en Chine. Aslan a grandi dans les steppes de la Mongolie intérieure et a été privé de soins parentaux dès son enfance, ouvrant la voie à une vie instable. Krissy a grandi en ville, sans savoir ce qu'était l'amour, en raison de la séparation, quand elle était très jeune, de ses parents, ce qui l'a amenée à développer un mode de vie chaotique.
Les deux sont devenus toxicomanes, mais même dans un monde confus et en plein désespoir, Krissy a trouvé la grâce salvatrice de Jésus-Christ et a partagé sa foi avec Aslan, entamant un voyage de transformation personnelle et devenant un couple aimant et évangélisateur.